Angoisse et rencontre [pv Kaïnan et Kasha] Termine

Il commençait à faire tard, Kasha - c'est comme ça qu'elle s'est présentée, je crois - était toujours inerte dans mes bras. Dans ma précipitation, j'ai froissé mes pages ce ui me rendit malgré l'angoisse de sa crise un peu en colère. Une journée de travail gâché, enfin pas vraiment mais bon. Si elle s'en sort, je lui obligerais à lire ce que j'avais écris. Mais ce qui importait pour l'instant était sa santé Je n'avais pas de pouvoirs de guérison mais je pouvais sentir certaines choses. Il semblait que quelque chose de froid et métallique était implanté dans son corps à un endroit difficile à atteindre sans la tuer et encore j'étais pas sûr de ne pas la tuer mais j'arriverais à l'atteindre. J'attendrai son réveil pour lui annoncer.

Je traversais en vitesse mais ralentissait à chaque intersection pour ne pas lui faire plus de mal. Ses traits était calme malgré la douleur qui l'avait foudroyée. Je ne voyais plus ses yeux rouges et je m'en félicitais, si je les avais encore vus, je n'étais pas sûr de pouvoir encore me contrôler.On passa devant le réfectoire où les retardataires finissaient leurs assiettes. Aucun me pouvait m'aider efficacement pour Kasha. J'arrivais en vue du Hall où je rencontris la dernière fois une jeune fille à moitié nue. Il fila vers l'infirmerie quand il vit une jeune fille. Malgré sa fébrilité, il reconnut en elle, l'aura des anges. Parfait, une guérisseuse. Et puis elle pourrait aider pour retirer le truc en Kasha si on le pouvait. Elle venait juste d'arriver ici avec ses valises. Sans attendre de se présenter, il déclama :

" Vous jeune fille, pouvez-vous m'apporter assistance ? Demanda-t-il d'une voix posée malgré sa course. Mon amie est souffrante et j'aurais besoin incessament de vos talents de soin. Je vous en prie, aidez-la."

L'état de Kasha ne bougeait pas mais ça pouvait empirer facilement. Plus jamais quelqu'un dans mes bras perdre la vie. J'exagérais sans doute mais cette impression ne voulait pas me lâcher.

Kaïnan s'arrêta de marcher, elle était au milieu d'un chemin en pierre qui menais à un immense bâtiment. Le ciel bleu parsemé de nuages blancs annoncer une très belle et bonne journée. Un léger souffle d'air caressa le visage de la jeune fille et fit voler quelques mèches de ses fins cheveux blonds. Une odeur de végétation se perdit dans l'air et Kaïnan s'empressa de s'enivrer du parfum des fleurs et des arbres puis continua son chemin d'un pas souple et léger.
Une fois arrivée devant la grande porte en bois, elle leva ses yeux impressionnés. Elle posa sa main sur la clinche, l'abaissa et ouvrit la lourde porte. Éblouit par la lumière intérieur, elle baissa la tête et les yeux vers le sol. Elle posa un pied sur une marche noire puis fit deux pas à l'intérieure de l'école. Elle releva la tête et découvrit la grande pièce. *Je dois être dans le Hall* Le sol était de marbre froid tendis que les mur était fais d'un parquet chaud et accueillant. Un drôle de mélange qui plaisait malgré tous à Kaïnan. Elle ne put s'empêcher de poser ses yeux un peu partout. Un grand et magnifique lustre éclairer la salle. Éblouit par temps de beauté qu'elle n'avait pas l'habitude de voir, elle posa ses valises et contempla les tableaux entreposer un peu partout sur les mur de la pièce. Après quelques minutes elle s'approcha d'une des grandes fenêtres et ferma les yeux pour laisser ses joues roses chauffer au soleil. *C'est vraiment magnifique ici* Alors qu'elle somnoler au soleil, des bruits de pas lui parvint au oreilles. Une voix plutôt grave laissait penser qu'un homme se tenait derrière elle. Il annonça :

- Vous jeune fille, pouvez-vous m'apporter assistance ? Demanda-t-il d'une voix posée malgré sa course. Mon amie est souffrante et j'aurais besoin incessamment de vos talents de soin. Je vous en prie, aidez-la.

Surprise par la question du jeune homme, elle se retourna et vit un homme grand avec dans ses bras une jeune fille au long cheveux noir inconsciente. Elle se précipita vers eux et regarda la jeune femme. Kaïnan était gênée mais elle ne pouvait pas s'excuser et partir sans rien faire. On lui avait demander de l'aider grâce à ses soins alors qu'on ne la connaissait pas. Et puis, elle n'était qu'une débutante et ne savait que soigner les blessure légère. D'une voix tremblante elle demanda.

- Je.. heuu.. Je.. Que lui est-il arriver ?

Kaï savait qu'elle devait la soigner et qu'elle n'avait pas le choix. Elle regarda le visage de la jeune demoiselle et posa une main sur une de ses joues. Elle était effroyablement froide mais rien ne sembler être grave. Elle sourit et regarda maintenant le jeune homme.

- Pouvez-vous la poser à terre ? S'il vous plais ?

Avant qu'il puisse répondre elle courant chercher dans sa valise une couverture qu'elle ramena et d'un mouvement brusque mais silencieux l'étala à terre.

Il n'y avait rien. L'endroit était vide, sans absolument rien. Noir, blanc, vert, rouge, bleu... Rien de tous cela. L'horizon demeurait sans couleur. Il n'y avait rien pour me supporter, et rien au-dessus de ma tête. Étais-je à l'endroit, à l'envers, sur le côté? Aucune idée, il n'y avait aucun point de repère dans cet environnement étrange. Le silence pesait. Un silence que nul autre pouvait inégaler. Aucune image dans ma esprit non plus. Seulement les émotions et les mots. Moi-même, je n'étais fait que de vapeur inanimée. Je voulut me calmer doucement en prenant de grandes inspirations, mais l'oxygène ne rentrait pas, pour la simple raison qu'il n'y en avait pas. Pourtant, mon besoin de respirer ne se manifestait pas. Étais-je déjà morte? L'endroit où je me trouvais, l'au-delà. Tout cela ne possédait pas de sens. Les dirigeants du centre de recherche ne m'auraient pas tué uniquement parce que je voulais révéler d'où je venais à un parfait inconnu. Je demeurais trop précieuse à leurs yeux... Une cobaye qui maîtrisait l'énergie, trop beau pour être vrai. Ils ne pouvaient quand même pas laisser une chance aussi flagrante de pouvoir étudier ce pouvoir bizarre que je possédais, bien que je n'eus aucunement l'autorisation de m'en servir, et ce, pour aucune raison. Ils avaient bien trop peur de ne pas pouvoir me contrôler si je décidais de me rebeller après m'être entraînée.

Un bruit rompit le fil de mes pensées. Un bruit surgit de nul part, du haut, du bas, de partout en même temps. Un cri puissant et aigu. Puis d'autres suivirent, accompagnés de lamentations et de murmures persistants. Tous augementaient de sencondes en secondes. L'environnement dans lequel je baigais se tordit, et je me retrouva sur une mince route de terre battue qui disparaissait d'un côté dans une forêt très dense, et de l'autre... Je ne voyais rien. Des milliers d'enfants et d'adolescents de tous les âges étaient dos à moi. Je me rapprocha du mieux que je pouvais, et j'accrocha quelques jeunes. Ils portaient tous une tunique blanche, noire ou grise, identique aux miennes lorsque que j'étais encore captive à 100% du centre de recherche. Certains serraient les dents, d'autres jubilaient, mais la plupart semblaient tendus. Finalement, après quelques secondes de busculage pour avoir une bonne vue, je le sentis dans tous mes muscles.

Il était là, devant moi, rongeant habilement tout les murs, détournant tous les systèmes de sécuritée. Tel un jeune enfant démontrant à sa mère ce qu'il pouvait faire, il léchait les murs d'un blanc auparavant imaculés, maintenant emplis de poussière et de cendre de leurs voisins qui n'avaient pu lui résister. Il m'invitait à entrer dans la danse, à participer. Je finis par arriver en première rangée, et je vis de longs murs gris, percés de partout, démolis. Les murs du centre de recherche. Un immense frisson parcurut mon échine, glacant au passage mon sang et faisant batter mon coeur plus vite que le maximum. Je regarda partout dans l'ancien site. Un morceau de béton gris souris tomba brutalement sur le sol, et la terre trembla. Je n'en tenis pas compte, et je commenca à avancer vers le destructeur. Il ne fallait pas qu'il s'en prenne aux arbres, même si je savais qu'il les trouvait délicieux. Il possédait tout de même un bon repas. Je me trouvais en plein coeur du centre de recherche. Me retournant, je regarda les autres rescarpé. Ces spectateurs ne faisaient pas attention à moi. Je repris donc mon chemin. Certains cobayes n'avaient pas eus la même chance que les autres, et mon chemin croisait régulièrement quelques corps. Je ne les regardais pas sauf un, à la fin. Le feu semblait grossir de plus en plus, mais cela ne me dérangeait pas. Je voulu hurler, pleurer, me jeter à ses côtés. Je ne pouvais pas. Mon corps refusait de m'obéir.

Zu était étendu à mes pieds, mort. Dans sa main, il tenait mon émetteur.


Je me remis à respirer par saccade rapides. Trop rapides. Mon coeur voulait sortir de ma poitrine, il se débattait encore plus que dans mon rêve. Un rêve. Zu n'était pas vraiment mort dans le feu. Mon émetteur me contrôlait encore, dans les profondeurs de mon corps et je ne pouvais plus espérer aucune libertée, le centre de recherche exitant encore. Je tremblais de tous mes membres, devenus incontrôlable. Pas moyen de me calmer, tout ce que je voyais, c'était Zu dans mon ancienne "maison", brûlée, et tous ces jeunes enfants et adolescents, uniquement humains - les vampires n'avaient eu que deux choix: mourrir par le feu ou par le soleil-, qui ne possédaient que les vêtements qu'ils portaient, souvent sans famille. Mes yeux restèrent fermés. Je ne voulais pas affronter les questions que me poseraient les gens à l'entour de moi. Pourtant, je ne sentais que deux présences. La première, sans aucun doute, était Ashe. Bien que je ne pouvais pas vraiment percevoir les énergies, celle qui émernait de lui était bien trop importante pour que l'on ignore. L'autre semblait être une fille. De quelle race, je n'en savais rien. Je n'étais pas encore une experte pour deviner qui était près de moi les yeux fermé quand on revient d'un cauchemar particulièrement éprouvant...

Finalement, je sentis une couverture de laine plutôt douce me recouvrir tout le corps sauf ma tête. Je ne savais pas si Ashe ou l'inconnue savaient que je reprenais peu à peu connaissance, bien que j'eus encore plus voulu être chez moi, mon vrai chez moi, avec mon père et ma mère... De préférance sans ma soeur. Quelques minutes de silence s'écroulèrent. Je finis par ouvrir délicatement les yeux, révélant ainsi des pupilles rouge sang qui avaient un peu perdu de leur brillance. Je voulu me relever, mais j'étais trop faible. Je resta donc allongée. Une jeune fille aux cheveux blond très pâle se tenait à côté de moi, ainsi qu'Ashe. Je souris un peu, du moins, le plus que je pouvais. J'essaya de parler un peu, et les paroles sortirent avc un peu de difficultée;

J'angoissai au fur et à mesure que le temps passait. J'avais dans la gorge le goût de la perte d'un proche compagnon, ce qui était étrange car je ne connaissais cette jeune fille que depuis quelques heures. Je regardai furtivement l'autre personne présente dans ce Hall. Elle s'occupait bien de Kasha mai j'étais tout de même à l'affut si elle avait un geste déplacé. Au bout d'un moment, le corps inerte de Kasha fut pris de petits soubresauts comme si elle combattait contre ses démons intérieurs. Cela devait être très pour elle, je ne sais pas si je pourrais affronter les miens. Ils étaient bien trop nombreux. D'ailleurs, ils m'assaillaient chaque instant de chaque journée des fautes que j'ai commises, dont une si ancienne que je n'en avais aucun souvenir.

La chaleur de son corps revenait petit à petit, minute par minute. L'ange a réussi à l'aider. Je laissais échapper un sourire en coin que je réprimait vite. Pas bon d'exprimer ses sentiments. L'ange ne semble n'avoir rien vu mais bon, elle était concentré sur la jeune humaine. Je n'étais plus sûr de la forcer à lire mon travail gâché tant cet état comateux me rendait nerveux. Je donnerais cher pour revoir ses yeux rouges profonds. Puis, comme exausant mon voeu, elle entrouvrit les yeux doucement. Elle voulut se relever mais je posai ma main sur son corps pour l'empêcher de se lever ou s'asseoir trop vite et je n'eus pas besoin de forcer tant elle était faible. D'une voix fatiguée, elle nous dit :

Je pris la parole, vu que je la connaissais un peu plus que la nouvelle arrivante - quelques heures mais c'était plus qu'avec la jeune ange - et lui répondit d'un ton froid mais doux :

« Vous êtes dans le Hall, la jeune fille à côté de moi a accepté de bon coeur de vous soigner. » Je fis signe à la jeune fille de s'approcher pour que Kasha la voit mieux. Elle semblait timide. « En tout cas, on peut dire que vous m'avez fait sacrément peur, jeune fille.»

Je lâcha un rire léger finalement. Elle reprenait force et couleurs et je crus même la voir rougir, ce qui me fit rire encore plus sans être pour autant méchant. Je me tournais vers l'ange et la remerciai beaucoup et je m'excusa pour le désagrément de l'avoir ennuyé.


[Voilà la suite que tu m'a&s demandé Kasha. Au tour de qui ?]

[ je pense que c'ets à mon tour... Je répond si possible demain ]