Levés des scellés [Pv Kurogane]

Je quittai furtivement sa chambre dans le nouveau quartier de la Cross Guard, Yoruichi dormait toujours au pied du lit ou alors elle faisait semblant, rien ne lui échappait. M'y rendre fut pour moi la source de cauchemars inouavables lors de ma première nuit. Tous les souvenirs que j'avais enfoui étaient remontés et les fantômes de mon passé m'assaillaient chacun après les autres. J'assumerai seul la tâche de Gardien, plus jamais commandé des jeunes gens pour les voir partir. Je me maudissais d'être si faible en arrivant, pendant mon exil j'éliminais tous ceux qui entravaient mon chemin. Depuis ma rencontre avec cette jeune fille dans le dojo, je m'abondonnais à rêver et je sais ce qu'il arrive. On faiblis et perd notre force par laisser place à une faiblesse sans nom. Mais ne plus revoir Naomi et sa franchise m'empêchais de tout capauter. Traversant un des couloirs abondonnés de la Cross, j'enlevais les toiles d'araignées de mon passage. À une intersection, je pris à gauche qui menait encore sur des chambres. Entrouvant une, je vis des piles de vétêments un peu partout. Je sus à qui avait appartenu cette chambre et une bouffée de tristess m'envahit, avant d'être submergé je balaya la chambre d'une petite tornade d'un geste rageur. Ressortant, je continua à arpenter l'endroit à la recherche de mon but. Je le trouvai dans une porte massive qui menait à ce pourquoi j'étais venu.

Faîte dans un fer forgé noir, elle faisait fidèlement ce pour quoi la Cross Guard l'avait créée. Repousser tous ceux qui voudrait le franchîr. Mais elle était inopérante face à moi, sans doute dû au fait qu'elle était en fonction dpuis bien longtemps. Forçant un peu pour l'ouvrir, j'entrai dans le sombre couloir où l'atmosphère était saturé d'une poussière bien plus conséquente que dans le reste des quartiers laissés à l'abandon. L'absence presque absolue de lumière aurait été une gêne pour un pauvre humain et se serait perdu mais heureusement je voyais très nettement chaque contour comme en plein soleil. Au bout d'un long et opressant quart d'heure, j'arrivai enfin dans la salle de l'Autel Noir. Mais il n'avait de noir que le nom, il était fait dans un marbre magique d'une blancheur immaculé, la faible lumière dans ces lieux me permit de voir que des gravures ornaient les marches et certaines parties de l'autel. Il était d'ailleurs en deux parties. La première partie était composée de plusieurs torches à chaque coin de la base. Il semblait que rien ne pouvait allumer ces torches. Les marches gravées communiquaient avec la seconde partie et elle possédait elle aussi cinq torches et ces marches se terminaient sur un petite place où reposait l'autel ainsi qu'un pan de mur en marbre dressés snas rien.

Se retournant en sentant une présence, je constatai qu'il n'y avait personne puis repris son cheminement. Je gravis lentement les marches et arrivai enfin au sommet. Des mêmes gravures étais sur l'Autel et le pan de mur à côté, je les effleurai et elles s'illuminèrent rapidement. L'Autel tout entier finit par briller vivement et la salle fut éclairé comme en plein soleil. Le plafond en dôme révéla des sculptures et des dessins qui voulaient signifier les pouvoirs grandioses - mais aucune image sur le prix à payer en échange - du rituel. Je commençai à reciter l'incantation :

« Mouga diss kash yaos vlan, prononçais-je d'une voix tendue, erhzan nal shyol gayul. Gjarl arksul Ashe birnna Stempead mouga diss diss na. »

Les cinq torches du premier étage commençèrent s'embraser. Bien, passons à la deuxième partie quand brusquement je fus pris d'un vertige. Me relevant péniblement, je repris d'une voix, qui j'espérais, était plus assurée :

« Korn dip purple mouga diss sul'ark Kaede mougas diss diss na. Daïre s'trèthe irna yoluas mass kirnao pizkanu diss mouga. »

Les dernières torches finirent par s'allumer et maintenant j'allais passer à la étape du rituel. Mais les textes étaient assez obscurs sur ce point-là, il fallit bien verser du sang mais ils ne rpécisaient pas la quantité. Etais-ce un peu ou fallait-il verser tout son sang pour activer l'Autel ? Mais je ne sus pas la réponse lorsqu' un bruit éclata dans ma tête. Et puis le bruit éclata encore et un hurlement pris place, un hurlement sans son. Des visages apparurent devant moi, c'étaient les visages de Kuromé, de l'Oracle et de certains des Gardiens. les regards ne me fixèrent pas mais étaient rivés dans le vide vers la sorties de la salle. L'absence de regard me faisait plus mal que s'ils me fixaient.

« Voici l'heure de mener nos pas vers les lieux du combat. Ayons foi ! Jamais nos lames ne se briseront ! Ayons foi ! Jamais nos coeurs ne céderont ! Même si nous sommes séparés, nous restons liés par nos volontés d'acier ! Jurons ! Même si cette terre nous quittons, rendez-vous ici dans une autre vie ! »

- Pardon, je vous prie laissez-moi j'en peux plus, parlais-je à l'encontre des Gardiens. Mais il ne tournèrent pas leur visages et disparurent dans une mimique d'horreur et de souffrance.

« Vous savez chef ce que je ferais plus tard ? Et bin, après la guerre, je partirais dans le monde entier pour apporter des soins à quiconque en aurait besoin. Vous pensez peut-être que je suis naîf mais je l'ai décidé dès que je suis entré ici. »

- Moi aussi je le souhaitais mais tu es mort ! hurlais-je de douleur. Le hurlement gagna en intensité mais ne portait aucunes paroles. Le visage du jeune s'évanouit en souffrant. C'était au tour de Kuromé d'ouvrir la bouche.

« S'il-te-plaît. Protège... l'Academy jusqu'à... jusqu'à ton dernier... souffle »

- Non pas lui, svp laissez-le tranquille,. Ma voix mourut sur ces derniers mots. Mon corps était pris soubresauts et la douleur se propageait. L'ancien directeur était presque un ami. Il partit comme ses prédécesseurs.

« Tu sais ce que j'ai envie, mon tendre ? Laisser tomber ma tâche d'Oracle et partir avec toi se balader et s'installer près de la mer en vivant jour après jour. » Moi aussi même j'aimais bien l'Academy. « Je l'avais... vu mais je n'aurais pas... le changer. Je veux que tu te protège car... je t'aime A.. »

- Kaede !! Pardonnes-moi !

Elle disparut elle aussi. Et le hurlement et la douleur s'arrêtèrent et je resta par terre, ma main toujours sur l'autel Les torches s'éteignirent les unes après les autre, seul restait la lumière produite par l'Autel Noir. J'entendis des pas se rapprocher et constatais avec difficulté que c'étais Kuromé. Surpris, je secouais la tête et le visage de Kurogané apparut. Que faisait-il ici ? Mince, la porte j'avais oublié de la fermer. Il s'approcha encore et moi, je descendis non sans difficulté je me sentais vide sans force. Il me faudrait du sang m^eme bestiale pour me régénérer pleinement.

« Monsieur le directeur, je peux vous expliquer les raisons de ma présence ici. »

Je le vis enlever son t-shirt - au passage quel musculature monsieur le directeur - et le jeter sur l'Autel pour l'empêcher de libérer sa force. Car même si le pacte n'était pas passé, le simple fait de lâcher le contact ne serait-ce que peu de temps, des conséquences pouvaient être terrible. Il faut qu'un contact soit établi - sauf pendant l'incantation - même si c'est un vêtement du moment que c'est un objet qu'un humain a touché. Mais bon, je n'ai lâcher entre le temps que je descende et le t-shirt en contact était d'une minute. En arrivant à lui, il me porta en me prenant le bras afin de me faire sortir. Je savais que j'allais au-devant de problèmes lorsque j'ai essayé d'activer ce maudit Autel mais je l'acceptais quoi que lui et Azuna décident.

Le directeur et moi nous sommes dirigés vers la sortie quand tout à coup, la stèle en haut de l'Autel a viré au rouge sang et la porte s'était refermée en coup violent. Une espèce de brume noire, que je n'identifait pas, s'éleva du sol. Cela me revint d'un coup, cette fumée servait à protéger la Porte au cas où le rituel s'interrompait. Peut-être qu'on l'avait lâché trop longtemps. Le visage du directeur se tourna vers moi et lâcha d'un coup :

« Économise ta salive, tu auras besoin de sang pour payer ton erreur. Maintenant que ton vœux à été exaucé, il faudra payer un prix... Un prix aussi chère que ton souhait. Il me semble que ces personnes comptaient beaucoup pour toi. Le prix en sera exorbitant. Ne t'étonne pas si tu pays de ta propre vie ou même... Un séjour à perpétuité coincé entre la fausse des morts et le couloir de l'éternité.»

Ceci dit, je le savais avec les anciens textes sur l'échec. Mais je ne lui dirais pas, ainsi s'il met fin à ma vie, le secret de l'Autel Noir sera perdue à jamais. La brume pris forme lentement et de manière chaotique. Soudain, c'était toute un groupe de trente ombres qui se dressait entre nous et la sortie. Leurs mains s'allongèrent et se transformèrent en lance, haches et épées. Sans les quitter des yeux, j'avertis Kurogané du danger encore pire que ce qu'il m'avait dit.

« Monsieur le directeur, mon voeux n'a pas été exaucé, je n'ais pas pus aller plus loin. Ces ombres sont très dangereuses, reprit-je. C'est d'anciens sacrifés sur l'Autel pour gagner en puissance. Elles ne connaissent ni la fatigue, ni la souffrance. Le seul moyen de les supprimer est de les éliminer au coeur et seulement le coeur même si vous la tranchez du moment que le coeur est détruit. Et si elles vous possèdent même les limbes sont un paradis à côté de ça. »

Ce faisant, avant que les créatures faîte de brume n'attaquent, je me munis d'une épée. Je la regardai de plus près et il se trouvait que j'avais mis la main sur l'épée Ultima. Elle était perdue depuis des siècles. Quant à Kuro, il ne ramassait pas d'arme. Etrange, mais des chaînes sortait de ses vêtments. Intéressant, des armes infligeant des dégâts sur une zone et d'une vélocité impressionnante. Puis les ombres chargèrent ensemble comme s'ils n'étaient qu'une seule engeance. Je hurla un cir guerrier et fonça sur eux fauchant deux ombres, Kurogané attaqua aussi mais je le perdis de vue sous le nombre d'ennemis. Mauvais, je rouille, j'aurais dû en chopper deux de plus. Je contrai un coup, esquivait et parai. Je me sentai enfin dans mon élément, un champ de bataille. Je me mis en posture et effectua la danse des lames. Telle une danse chaque gestes étais propres mais tel un art guerrier, chaque geste était meurtrier.

Mais je me rendis vite compte qu'il privilégiait m'attaquer plutôt que le directeur même s'il avait son compte d'ennemis. Le rituel m'avait affaibli, je m'en rendis aussi compte. Je loupais plusieurs opportunités d'abattre la brume. Mes coups perdaient en force et rapidité. J'allais succombé lorsque Yoruichi arriva en tromble. Son arrivé figea les ombres plusieurs instant. J'étais surpris, que faisait-elle ici ?

« Imbécile ! me tonnait-elle. Qu'est-ce qui t'as pris, hein ? J'aurais pu t'aider à cicatriser tes blessures. »

J'étais dans les nues, elle me répimandait. Pis, elle disait qu'elle pouvait m'aider. Je fixai Kurogané pour voir s'il entendait sa voix aussi et à son air, je le supposais. Mais déjà, les ombres se remirent à bouger et à brandir leurs mains-armes. La brumes recréa quelques ombres pour remonter à un nombre de vingt. Une lumière éclata et Yoruichi se transforma en belle guerrière.

« Je vais vous donner un coupe de main, sinon dans un siècle on y est encore, s'exprima-t-elle en pensée. Allez en avant. »

[Alors Kuro ? Ca te plait ? À toi de jouer mainentant.]