Votre personnage:Nom: Lemeh
Prénom: Kasha
Age: 14 ans
Sexe: Féminin
Orientation sexuelle: Hétéro
Race: Humaine
Caractère:Kasha est une jeune fille qui devrait être dans la fleur de l'âge présentement, et elle le serait si elle aurait continué de vivre sa vie avec ses parents uniquement (de préférence pas morts). À cette époque, elle était entourée de beaucoup d'amour de la part de ses parents et des voisins environnants. Tous la considéraient comme une fillette joyeux et enjouée qui adorait les papillons et les arbres, malgré les quelques différences physiques qui la démarquait des autres enfants. Elle ne fut jamais rejetée de ses semblables, et avait un petit groupe d'amis avec lequel elle traînait la majeure partie du temps, souvent lorsqu'elle ne travaillait pas à la forge à entretenir le feu pour permettre aux pièces de métal d'être des plus modelables. Mais, elle préférait les sports et les jeux des garçons aux petites activitées et aux discussions méchantes des filles, bien qu'elle aimait leur compagnie dans le temps des premiers amours.
Mais, depuis cette nuit où l'on découvrit ses parents assasinés, elle changea un peu. En premier, un très grand espoir de revanche envers sa soeur tant détestée l'anime au plus haut point, bien que Zu essaya de nombreuse fois d'apaiser ce désir. Bien que quelques fois plus triste, elle n'en n'ai pas le moins du monde introvertie et dit souvent son opinion à tout ceux qui veulent l'entendre. D'un caractère assez fort, elle a tout de même assez de sentiment pour sourire et pour rire... Si ça lui chante. De plus, sa rencontre avec Zu lui permis de ne pas sombrer trop dans la haine, et la jeune humaine profite au maximum de la vie.
Très douée dans plusieurs matières à l'école, elle n'a pas vraiment d'ambition pour le moment, préférant plutôt vivre le moment présent. Son passage au centre de recherche ne l'a pas décalée des autres en matière d'apprentissage, mais a plutôt freiné l'avance qu'elle possédait sur les autres élèves de la classe. Par contre, elle est quelques fois totalement désabusée de la vie. Pour finir, bien qu'elle n'apprécie vraiment pas les films d'horreur, Kasha n'est pas très peureuse.... Elle est même loin de là!
Qualités:Garde la plupart du temps son sang-froid, bien qu'il y ait des doutes si elle revoit sa soeur. Joyeuse et colorée quand ça lui chante, elle peut très bien devenir sérieuse quand la situation l'exige. Possède un bon sens de l'humour.... Et, malgré le fait qu'elle le taise, elle est d'un tempérament assez romantique. D'autre qualités seront à découvrir quand vous intéagirez avec elle.
Défauts:Son comportement est assez changeant, et elle est inprévisible. Tendance à vouloir contourner les lois. Difficile de la motiver... Je pourrais facilement continuer, mais je ne souhaite pas faire une liste de quelques pages.
Aime:La compgnie de gens honnêtes, sympathique et pas trop " c'est moi le/la meilleur/e", surtout celle de Zu. Les bons petits plats. Les cours autres ceux de gymnastique. Les vêtements (eh oui). Les jeux vidéos, bien que ce soit très nouveau pour elle. Et, bien qu'elle préfère garder le secret, les vêtements et les accessoires!
N'aime pas:Sa soeur. Le fait qu'elle soit sous haute surveillance 24 heures sur 24, touts les jours de l'années (même les fériés!). Les gens qu'elle ne peut pas tracer. Le fait q'on lui interdise des choses. Qu'on ait peur de ses yeux (bien qu'elle l'accepte la plupart du temps).
Physique:Il y a plusieurs sortes de beauté. Des magnifiques, des sublimes, puis cette autre catégorie que l'on inclut pas quand on les nomme. Kasha fait partie de cette dernière, qui inclu celles qui ne veulent pas de qualificatif, ou encore qui on quelque chose de magnifique que l'on ne retrouve que chez elles. Ce trait, vous l'aurez deviné très vite, c'est ses yeux d'un rouge sang qui l'apparente à sa grande maîtrise du feu, et, comme lui, une flamme plane dans le regard de la jeune "protégée" du centre de recherche,
Plusieurs ne peuvent s'empêcher de l'admirer en secret, mais elle n'en tient pas compte. Ceux qui passent leur temps à désirer quelque chose sans passer à l'action ne méritent pas son estime, mais ceux qui se lèvent et foncent, oui. Aciennement la peau très bronzée à travailler dans la forge du village, sa captivitée l'a blanchit et lui donna un teint de porcelaine, mais elle est bien décidée à le foncir un peu, question d'avoir l'air moins fantôme.
Ses cheveux sont toujours impeccablement coiffés, quelques fois attachés en une simple queue de cheval, d'autres fois tressés. Mais aussi laissés lousse, dans toute leur
impressionnante longueur. Fait étonnant, ils sont bien noir, mais les doux rayons du soleil révèle des reflets mauves foncés cachés la nuit. D'une grandeur raisonnable, elle dépassait par contre la majoritée des filles qui la côtoyaient.
Tenue vestimentaire:Il est assez difficile de décrire la garde-robe de Kasha pour diverses raisons. Bien sûr, elle a beaucoup
trop de vêtement, mais elle les porte tous un jour. Lors de son arrivée à l'academy, elle ne possédait que cette horrible tunique sur le dos comme seul bagage, elle se paya une virée magasinage et s'acheta tout ce qui lui plaisait, ce qui exclu la plupart du temps trop de blanc, de noir ou de gris, qu'elle se fait un devoir de rehausser d'accessoires et/ou d'une coiffure particulière pour ne pas ressembler à celle qu'elle était au centre de recherche.
Son style varie beaucoup de jour, en jour. Hier, elle préférait le tee-shirt jaune flash, aujourd'hui c'est le chandail cache-coeur à la romentique, et demain, ce sera quoi?
Histoire:Ma naissance, aussi ordinaire soit-elle...
Il fait très frais, c'est presque hiver. La première neige vient de tomber, couvrant ainsi le sol de son manteau blanc. Les routes sont totalement inutilisable à cause de la "sloch", mélanche de pluie, de neige et de saltés à l'apparence brunâtre. Les arbres ont perdu leur feuillage devenu auparavant habit flamboyant à cause des couleurs que l'automne donnait aux feuilles. L'été n'était maintenant que souvenir, mais la véritable saison froide ne commencerait pas véritablement avant les quelques semaines qu'il nous restait pour profiter du beau temps. On ne voyait même plus d'ours dans les forêt qui entourait le petit village, dont tous se réchauffaient à l'aide du feu de leur foyer. Et deux de ces villageois se sentaient comblés, en berçant à tour de rôle un jeune bébé du jour, aux yeux rouge sang... Moi.
Les premières années sont souvent les meilleures...
Pendant les premières années de ma vie, je vécu dans l'amour, la joie et le bonheur. Les autres résidants s'émerveillaient de la couleur de mes yeux. Si quelqu'un les trouvait inquiétants, il n'en paraîssait rien sur son visage. Je souriais souvent, et je jouais dans les minces routes de terreq ui reliaient les autres maisons entre elles. Les papillons devenirent mes amis. La vie 'écoulait lentement, et me promettait un avenir terriblement prometteur. Et partout, on me considérait comme une prodige, du fait que j'appris à marcher et à parler avant l'âge d'un an. Bambin, j'était déjà aussi autonome qu'un enfant.
Ma mère eut entre temps un autre enfant, qui lui ressemblait beaucoup plus que moi. Je me retrouva donc avec une petite soeur nommée Kily. Mais, elle ne partagea pas la même chance que moi en ce qui concernait attention. Étant donné que j'étais plus... spéciale qu'elle, j'attirais assurément tous les regards, et elle vivait dans l'ombre. Même aux yeux de mes parents, je demeurais leur préférée... Et ils n'avaient pas remarqué que la cadette possédait des canines pointues comme la pointe d'une flèche.
La découverte du premier pouvoir...
Nous étions le jour de mon septième anniversaire. Une tempête de flcons blanchâtre était survenue hier, et pas moyen d'aller acheter mes modestes mais jolis cadeaux dans la ville la plus proche. Le foyer allumé, mes parents me regardaient engloutir le succulent gâteau au chocolat que ma mère avait fait à l'occasion de ma fête. Kily, à son habitude, restait dans sa chambre à faire de ne sais quoi. Elle me refusait constament l'accès à sa "pièce privée". Je ne comprennait pas pourquoi, à cet âge là. Je préférais redescendre et continuer à jouer avec les insectes. pour passer le temps. Donc, c'était une fête pour moi ce jour-là. Enfin, la première partie du temps.
Des cris provenant de l'extérieur nos fîrent sursauter. La petite famillle, mis à part la cadette, mystérieusement disparue de sa chambre, sortit de la maison pour voir ce qui se passait. Bizarrement, il ne faisait pas froid. J'enleva même mon manteau de fourrure pour ne garder d'une légère veste en laine agencée à mes yeux. Je crompris vite pourquoi. La maison des Luü n'était plus qu'une immense boule de feu. Le village était en émoi, et les pauvres propriétaires du bâtiment demeuraient sous le choc, bien qu'il soient tous les deux vivants. Ils n'avaient pas eut le temps de sauver leur nouveau né arrivé depuis seulement une semaine.
Par contre, moi, je ne prêtais aucune attention au petit amas de gens. Hypotisée par les flammes dévastatrice, j'avancais lentement vers elles. Ma mère hurla quand je fus à quelques mètres seulement. mais sa voix me parut très lointaine. Je marchait encore vers lui. Je le trouvais magnifique. Les ombres dansaient devant sa parure flamboyante de la même couleur que mon regard. D'une certaine manière, nous étions pareils.Je tendis la main vers lui, et je désira plus que tout qu'il arrête de manger la veille maison en bois. Il résista un peu, et s'engouffra dans la main, à travers un trou qui n'existait pas. Je ne prenais consience que tous me regardaient.Une surprise immense et des airs ahuris planaient sur les visages. Surtout ceux des Luü, dont le bébé pleurait à chaudes larmes parmi les cendres, bien vivant, sauvé par le miracle que je venais d'opérer.
Après la tempête...
Je peux assurément dire que, à cette période de ma vie, j'eus beaucoup de chance d'être née dans un petit village qui ne s'en faisait qu'avec les choses vraiment importante, et qui voyaient habituellement le côté positif d'une situation. Beaucoup de gens m'auraient évités dans la rue à cause de mon pouvoir, mais il n'en fut rien. Après avoir récupéré leur enfant, les Luü me sourirent, puis virent s'approcher de moi après s'être tous les deux assuré que je ne me transformerait pas instantanément en torche humaine. La mère prit la parole la première fois fois, d'un voix encore toute retournée par le grand flot d'émotion qu'elle venait de vivre quelques instants plus tôt.
- Merci Kasha. Notre fils te doit la vie.
N'étant pas plus qu'une enfant désorientée qui ne savait pas vraiment ce qui venait de se passer, je ne savais que répondre à cette affirmation, qui, pour moi à l'époque, n'avait pas beaucoup de sens. J'essaya de répondre, mais je ne réussi qu`à bébayer un ou deux mots incompréhensibles. Finalement, je préféra marmoner un "ce n'est rien". Une étrange fatigue m'envahissait de plus en plus, et je menaçais de tomber endormie sur le champ. Ma mère a dû le voir, car elle s'excusa au près des autres villageois qui voulaient en savoir plus, et m'aida à marcher jusqu'à notre maison qui n'était qu'à une dizaine de mètre.
Je monta faiblement l'escalier qui menait aux chambres, tous mes membres étant engourdits. Je regarda la porte qui menait à ma soeur. J'aurais parié qu'elle n'avait pas bougé pendant le feu, mais me ravisa aussitôt. Ma soeur avait été introuvable alors que nous sortions dehors. Par contre, je ne pouvais penser à ce moment, car la fatigue envahissait mon esprit. J'entra directement dans ma chambre, me laissa tomber sur mon lit et sombra aussitôt dans un sommeil qui dura une semaine entière.
La jalousie auguemente dans ces moments là
Pendant les deux autres années qui suivirent cet événement, je fus encore une fois très privilégiée, car mon pouvoir sur le feu, au lieu d'être camouflé sous une tonne d'excuses, chose arrivée à plusieurs " comme moi ", tout le village demandait mes services pour faire quelques tâches, du feu dans le foyer à la neige que je faisais fondre pour que les routes soient praticable. Aussi, je me décrocha un petit boulot chez le forgeron, qui n'avait maintenant plus à veiller à la chaleur de ses flammes, puisque, assise près de ces dernières, j'augementais ou je baissais sa température. En échange, je rapportais quelques pièces à mes parents. J'adorais aller là-bas, et j'augementais peu à peu ma force, mon contrôle et ma résistance, car utiliser ces petits miracles me demandait assez d'énergie.
Par contre, le comportement de ma soeur empirait à vue d'oeil. Elle qui, quelques fois, acceptait à cotre-coeur de manger à la table famailiale un petit morceau de fruit, se retirait maintenant dans sa chambre en tout temps, et sa porte restait toujours barrée à l'extrème. Je commencais à comprendre qu'elle me détestait, mais je ne me faisais pas encore à l'idée. Elle était de ma famille, tout de même! Je crois, à mon souvenir, de ne l'avoir vu qu'une fois pendant ce temps, à la dernière journée de ma vie tranquille.
J'étais en train de montrer à la salle de bain pour prendre ma douche (chose, entre paranthèse, que je détestais. Mais je ne pouvais pas non plus empester). Mais, avant, je vis une chose qui me laissa totalement paralysée de surprise. La porte de Kily était entrouverte. Après m'être assurée que ce n'était pas un mirage, je la poussa lentement, jusqu'à ce que je puisse passer dans la pièce, Et ce que je vis me fit horreur. Le lit défait. Des vêtements noirs trainant sur le sol. Mais urtout, des proies animales vidées de leur sang, et une photo de moi à demi brûlée, gribouillée et ciblée de dards pointu. Je ne voulais même pas savoir ce que le placard contenait. Des frissons parcoururent mon corps au grand complet, et, pour une fois, le feu ne pouvais m'aider.
Et les vrais ennuis commencent...
Des hurlements stridents venus du rez-de-chausée me firent finalement bouger. Mon coeur battait à cent mille à l'heure, et mes jambes menacaient de me lâcher à chaque pas. J'arriva au haut de l'escalier. Je tremblais de tout mon corps, et je n'avais absolument rien pour me rassurer. Ma peur ne faisait qu'augementer quand je decendit marche par marche en me tenant du mieux en m'appuyant sur le mur qui n'aidait en rien. Mon souffle devenait rauque. Et, finalement arrivée au niveau de sol, je trébucha.
J'atteris dans un liquide chaud et humide. Je n'osa plus bouger. J'appréhendais fortement ce que c'était, mais je me refusais à l'idée. J'entendais déjà les pas des villageois qui, eux aussi, avaient entendu mes parents crier. Pas la peine de se relever, je me voyais déjà condamnée. Les gens entrèrent sans délicatesse dans le petit vestibule, et Madame Luü s'écria:
- Regardez tous! Les Lemeh ont été assasinés!
Chacun voyait mes deux parents. Ils étaient étendu sur le sol à la hâte dans une mare de sang encore très frais. Leur visage terrifié témogaient fortement de la rapiditée et de la sauvagerie de l'attaque. Les cheveux blond de ma mère, auparavent tressés sognausement à tous les jours, s'étaient détachés durant l'assaut. Le calme olympiens qui règnait à cet endroits quelques minutes plus tôt n'existait plus. Les hommes supposaient des thèses sur l'origine du décès, alors que les femmes commencaient déjà à s'apitoyer sur le sort des défunts. Si je ne bougeais pas rapidement de moi, je serais transportée à la mer, tout près de chez moi, pour y être jetée et m'y noyer. Je décida donc sur un coup de tête stupide de me relever et de regarder les visiteurs droits dans mes yeux. Ils faut dire que mon visage couvert de rouge ne m'aidais pas à me déclarer innocente...
Tous se sont tus comme un seul homme. On n'aurait pu entendre un mouche, mais le silence était trop pesant pour qu'elles daignent approcher. On me fixait avec un air terrifié. Une peur indéfinisable se lisait clairement dans leurs prunelles. Un jeune enfant commenca à emplir la pièce du son de ses pleurs. Après, j'entendis plusieurs murmures qui résonnèrent longtemps dans ma tête. Je me demandais ce qu'on allait faire de moi. Je ne pouvais pas encore me débrouiller seule.
Le départ et la réponse
Je n'eus pas le temps de réagir comme j'étais habituée de le faire, en m'esquivant lentement et gracieusement. D'un seul coup les hommes les plus forts se sont avancé d'un pas solide vers moi et me regardaient à travers les yeux de prédateurs qui venaient de cerner leur proie, aussi faible soit-elle. Intimidée, je me fis toute petite, ce qui n'aida en rien. Une lueur nouvelle animait les coeurs. Ils pensaient tous que j'avais tué mes parents pour je ne sais quoi, à l'aide de mes pouvoirs. À bien y penser, peut-être auraient-ils compris que je ne pouvais avoir causé le meutre, sinon les corps seraient calcinés. Mais maintenant, tous ce qui importait, c'était de m'attraper au plus vite pour me faire je ne savais quoi.
Je le sus par contre très rapidement. Une première main s'agrippa plus que solidement, m'écrasant mes muscles. Une autre happa mon bras, l'autre fut lui aussi immobilisé, et je ne pouvais plus bouger mes jambes. Prise au piège, je renonça à me débattre et baissa uniquement la tête en guise de soumission. Mais je n'était pas libérée pour autant. On m'ammena de force dans une cabane un peu en retrait des autres maisons, et quelqu'un se porta volontaire pour garder la porte, pour ne pas que je me sauve en douce. La nuit la plus longue de ma vie ne faisait que commencer. Mes parents morts, ma soeur qui me détestait, disparue. Qu'est-ce que je ferais?
Le soleil se leva finalement. Je n'avais trouvé réponse à aucune de mes questions, et le sommeil n'était pas venu me visiter. La cabane qui me servait de prison était construite en pierre, matériau qui je ne pouvais enflammer. Il n'y avait rien à l'intérieur, ni meuble ni division. Le plancher n'existait pas, je marchais sur de la terre battue. Et, la porte de bois s'ouvrit sans ménagement, et je fus encore une fois trimbalée vers l'inconnu. Tout le long du chemin, les gens refusaient de croiser mon regard, et je n'essaya pas de partir une conversation avec mon escorte ( et on se demande pourquoi! ). Soudain, je vis où l'on m'emmenait. À l'habitude toujours calme, le champ voisin en friche depuis des siècles - je n'exagère pas - abritait maintenant un suberpe hélicoptère flambant neuf. Une jeune femme au regard aussi froid que la glace mais à la beauté immense m'attendait là-bas les bras croisés, son tailleur trois pièces impeccable ne faisant jamais mine de faire un faux plis. Le vent sifflait dans les fenêtres. Plus j'avançais, plus je redoutais ce qui allait suivre. Rendue à mi-chemin, je me tourna vers mon village. Un peu plus loin, toute la population me regardait. La plupart n'affichaient que de la haine sur leur viage, mais celui du forgeron était trise et malheureux. Je vis une larme couler de sa joue. On me poussa à avancer. Mais, j'eus tout de même le temps de voir ma soeur, mêlée dans la foule, vêtue d'une cape noir, me faire un clin d'oeil en souriant.
En un instant, toute les pièces du casse-tête, auparavant totalement mélangées, s'emboîtèrent parfaitement les unes dans les autres. L'incendie, c'était elle. Ma soeur connaissait déjà mon pouvoir qui ne s'était pas encore développé. Elle voulait que les gens aient peur de moi. Son premier plan n'avait pas marché à cent pour cent. Elle n'avait que plus de jalousie envers moi après. Pendant deux ans, elle ruminait pensées des plus noires, et élabourait un autre plan encore mieux ficelé. En un flash, je revis le sourire fendu de Kily, et ses deux canines trop pointue. des doigts blancs qui dépassaient de ses manches. Sa silhouette floue. Et le cou de mes parents. Je me traita de tous les noms en réalisant après tant d'année ce qu'était la cadette de la famille.
- Viens avec moi. Nous n'avons pas de temps à perdre.
Je monta dans l'engin volant en jetant un dernier regard sur ce que je ne verrais plus jamais. Chanque détail importait. La main de la femme, décorée d'un ruban rouge et de long ongles parfaits se posa sur mon épaule. Elle était froide, mais pas plus que la glace qui envahissait mon coeur à cet instant. Maintenant, moi aussi, je détestais ma soeur.
Le centre de recherche
Nous ne voyagâmes pas beaucoup à partir du petit village. Assise dans le siège gauche, je le regardais à l'extérieur rapetisser à vue d'oeil. Bientôt, seuls quelques champs resteraient visible du haut des airs. Le vacarme des hélices m'empêchait de penser clairement, mais je n'arrivais pas à stopper mon esprit. En un seul jour, mon existence venait de basculer dans le vide. À côté de moi se tenait celle qui m'avais ordonné de montrer. Ses cheveux blond platine ( couleur naturelle? ) s'agitaient au vent, et les miens aussi, bien qu'attachés en deux couettes. Et après une heure de silence malgré le bourdonnement, l'hélicoptère amorca sa descente.
Nous arrivâmes à l'entrée d'un très haut mur de brique, qui semblait indestructible. Couleur gris souris, il semblait cacher quelque chose aux yeux des passants. Et mon petit doigt me disait que j'allais très bientôt découvrir de quoi il sagisait. Nous nous engagiâmes sur un u petit chemin pavé qui n'était guère chaleureux. À ce niveau, il n'y avait plus aucune végétation qui poussait. La terre elle-même était dessechée à plusieurs endroits. Pourtant, les nuages menacaient contiuellement de déverser sur nos têtes à chaque instants. En d'autre mots, l'endroit était désertique.
Finalement, je m'arrêta au signal de la femme, qui me fit tourner mon regard de sens contraire de façon à ce que je ne vois pas ce qu'elle faisait. Quelques secondes s'écroulèrent lentement. On me pris par l'épaule et, curieusement, je passa à travers le mur pourtant lisse avant. On me banda les yeux rendu à l'intérieur de l'enceinte. Je me laissa faire, ne sachant pas où j'étais et si je pouvais fuir. Ce fus le noir total. Je sentis que l'on rentrait dans une bâtisse. Le chemin était agrémenté de couloir sineux. Je parie qu'ils avaient dû me faire milles et un détour. Puis, nous sortîmes à l'extérieur. Je ne saisissait plus rien. Puis, on me stppa et me rendis mon sens de la vue, pour que je puisse admirer un autre édifice.
Celui-là était immense. Ses murs gris s'hamonisait avec son toit plat et les chemises blanches éblouissantes que portaient certains gens qui sortaient et entraient avec un air supérieur. Pour la première fois depuis mon départ, je vis un petit coin de verdure non loin de là. Quelques enfants, à ma grande surprise, y jouaient en toute insouciance. Aucune fenêtre donnait sur les pièces qu'il y avait en dedans, alors je ne pouvais encore moins dire qu'elle était la fonction de la construction. On aurait dit un gros cube dans un endroit ultra-sec.
- Eh Zu! Je te laisse notre nouvelle pensionnaire. Je vais au bureau faire mon rapport.
Décidement, je n'avais vraiment pas aimé comme la jeune femme qui m'avait emmené ici avait prononcé le mot "pensionnaire". Elle me faisait froid dans le dos, mais je n'eus pas d'autre choix que de suivre le dénommé Zu qui entra. Mais, une petite partie de moi n'avait que hâte de voir les choses que contenait le bâtiment. On ouvrit la porte barrée à double clée, gardée par un imposant garde qui n'avait pas l'air de plaisanter. Il ne riait jamais celui-là. D'une main, il tenait une arme étrange qui semblait provenir tout droit d'un film de science-fiction. Ce bonhomme aux cheveux grisonants n'hésiterait pas à s'en servir si quelqu'un voulait passer la porte.
L'acceuil était blanc partout, comme un hôpital. Des néons glacés faisaient office d'éclairage. Côté chaleureux et douillet, c'était totalement manqué. De plus, mis à part le monsieur armé et une chaise, sûrement pour ce dernier, aucun meuble n'était présent. Nous quittâmes vite ce lieu pour entrer dans une salle commune aussi grande qu'un terrain de football (eh oui, même dans mon petit village, nous étions des amateurs de sports de toutes sortes), qui habitait un bon millier d'enfant de tous âges, des plus vieux et des plus jeunes que moi. Au centre trônait une cafétéria bâtie tout autour d'une immense colonne qui abritait sûrment quelque chose tellement elle occupait de l'espce. Comme partout là-bas, le mobilier était réduit au scrit minimum. Par contre, les gens semblaient être aussi à leur aise que n'importe où ailleurs. Je me demanda pour la unième fois qu'est-ce qu'elle était la fonction de ce bâtiment. Zu sembla lire mes pensées:
- Bienvenue dans le centre recherche. C'est ta nouvelle maison. Va te présenter au comptoir que tu vois à ta droite. Bonne chance, peut-être qu'on se reverra... J'aimerais bien.
J'entendis à peine sa dernière phrase, lâchée comme par erreur dans un souffle. Je ne me rendis compte qu'à cet instant qu'il n'était qu'un peu plus vieux que moi. Un ou deux ans, maximum. Ses cheveux noirs cachaient un de ses yeux. L'autre était bleu crystallin. Son teint de porcelaine rougit quand il vit que j'avais compris ce qu'il disait quelques instants plus tôt. Il tourna vivement les talons et s'en alla en direction d'une autre porte vitrée. Je souri à demi, puis chercha l'endroit que ce garçon m'indiquait. Je n'eus pas trop de misère à l'identifier, et me dirigea vers elle. Je fus prise d'un mauvais pressentiment, mais je continua tout de même à avancer.
Je me présenta quelques minutes, expliquant le peu que je savais sur ce qui m'arrivait depuis la nuit passée où je trouvais mes parents morts (j'omis de mentionner l'implication de ma soeur) à la réceptioniste qui, selon moi, s'habillait étrangement, colorée parmi la multitude de tuniques des enfants. Malgré choix du blanc, noir et gris qu'il y avait, le mélange ne donnait pas beaucoup de couleur à la vaste pièce, sauf son chandail vert lime et sa jupe bleue. Arrangement bizarre, certe, mais qui donnait un minimum de couleur. Vite fait, elle tapait des mots dont je ne saisi pas le sens pour enfin me donner un numéro. À partir de cet instant, je m'appelais numéro 4092 pour tous le personnel de ce centre de recherche. On m'accorda un lit dans un des grands dortoirs qui accueillaient une centaines de pensionnaires chacun. C'était la seule chose qui m'appartenait, ainsi que trois tuniques comme les autres portaient. Je ne pus jamais garder mes vêtements d'avant. Mes voisines de couchette étaient sympathique, mais jamais assez pour m'en faire de bonne amie. Je me contenta de discuter avec eux à l'occasion, car le surveillant deumeurait rigide comme un morceau de métal en tout temps. Lui aussi possédait une arme. Et, un soir, une adolescente entrepris de glisser un mot à sa copine en douce. Je n'ose raconter ce qui c'est passé. Elle fut directement ammenée d'urgence à l'infirmerie. On ne l'a plus revu depuis.
La découverte du deuxième pouvoir...
Je passa quelques années là-bas, dans ce centre de recherche. Pour être précise, cinq ans, de mes neuf ans à mes quatorze. La vie à l'intérieur du mur de brique grise que j'appris très rapidement à détester ne passait vraiment pas vite, et le temps était lui-même une source de malheur. Trois jours sur sept, nous avions quelques enseignements en lecture, en écriture et en mathématique, mais tous voyaient bien que ces supposés cours n'étaient que superflus. Mais, je ne pris pas pour autant de retard. Mes parents me disaient tous ce qu'ils savaient, et, sans le savoir, je suivais à six ans des leçons de beaucoup plus haut niveau. Par contre, plusieurs des autres ne savaient à peine lire quelques lignes. Et vu la qualité des livres qu'
ils nous permettaient de lire, ça ne me surprenait pas. Rien qui ne pouvaient nous renseigner sur le monde extérieur. Rien qui nous donneraient des idées de se rebeller. Rien qui n'était très développé. Peu d'entre nous possédaient un souvenir du monde de l'autre côté de la barrière. J'en faisais partie. Je pensais très souvent à mes parents décédés, mais surtout à ma soeur, Kily, toujours en liberté, contrairement à moi.
Oui, on nous fournissait nourriture, toit et vêtement. Mais, je compris un jour à quoi servait la colonne au centre de la pièce principale qui reliait tout. Des gens, des scientifiques diplômés, assis confortablement à l'intérieur nous observaient, étaient attentifs à chacun de nos gestes. Ils nous étudiaient. Dès le premier jour, tous comprenaient pourquoi. Chacun de nous possédait un ou deux pouvoirs surnaturels. Interdiction formelle de s'en servir, sinon vous savez quoi... Ils avaient des armes sur-développées. Ce n'était pas une branche gouvernementale. Un multi-miliardiaire dans l'ombre, inconnu de tous, était à l'origine de ce site. Nous avions de nous promener dehors, dans un territoire limité par cette barrière. Beaucoup de pensionnaires rêvaient en secret de la faire tomber.
Mon quotidien ne sortait pas de l'ordinaire, comme rien de ce qu'on nous autorisait de faire. Le matin se levait, mais le mur cachait le lever de soleil pour nous empêcher d'en profiter. Chacun pouvait se réveiller à l'heure qu'il voulait, et les vampires étaient tenus à l'écart des humains pour des raisons de sécuritée. Ils y en avait autant que notre race. Ainsi, la base était toujours en mouvement. Ce matin là, je me leva comme d'habitude à sept heure pile. Nous avions le droit de nous réveiller à partir de six heures l'été et sept l'hiver, question de sécurité ( vivaient dans le centre des vampires aussi). Donc, je mis une tunique blanche, fit mon lit impeccablement, puis descendit à la cafétéria, où je pris le premier repas du jour -des crêpes-, puis rejoignis Zu à une table aussi blanche que le plancher. Petit à petit, nous étions devenus de bons amis, bien qu'il soit un Gardien, un membre d'une faction de pensionnaires les plus loyaux qui empêchaient les autres de sortir. C'était les seuls qui possédaient le droit d'utiliser leurs pouvoirs. Tout le monde les détestaient, mais je ne pus m'empêcher de discuter de plus en plus longtemps avec lui. Ce jour-là, il devait règler une affaire de routine, mais cette dernière lui prendrait la journée. Je devais donc m'occuper seule. Il me quitta rapidement pour veiller à son devoir. Je passa donc l'avant-midi à passer de pièce en pièce à errer sans rien faire de très lucratif. Le deuxième repas arriva finalement, comme pour me désennuyer un peu. Je pris ma part de lasagne qui ne contenait pas vraiment de garniture et me dirigea vers une place libre. Mais je n'eus pas le temps de m'y rendre. Trois Gardiens me bloquèrent le passage. Plusieurs d'entre eux profitaient de leur statut pour utiliser leurs pouvoirs sur les autres pensionnaires. C'est pourquoi nous les détestions tant. L'un d'eux me poussa fortement, avec une force très impressionnante malgré sa stature imposante. Je venais de trouver le pouvoir à l'un de mes agresseur. On m'envoya une boule de feu, mais le lanceur ne répliqua pas, voyant que le sort ne me faisait rien. Il fit plutôt signe au troisième, plus silencieux, qui, cruellement et sans pitié, libéra un immense orbre d'eau dans ma direction. Le premier me retenait. Je ne pouvais fuir, et je risquais d'être très sérieusement blessée après avoir reçu une telle charge. Je me contenta de fermer les yeux. Une nouvelle force s'empara subitement de mon corps sans que je ne puisse rien faire.
Un claquement sec ne provenant pas d'un Gardien alarma les chercheurs qui occupaient à ce moment la colonne centrale. Suivi de très près par une très bruyante explosion qui secoua le bâtiment principal à son grand total. Je n'avais plus consience de ce que vivais à ce moment. Tout ce que je me rendis compte, c'est une énergie étrangère défliler de mon corps pour sortir et heurter de plein fouet les trois assaillants. Ils ne bougaient plus, mais ils n'étaient pas mort. Celui qui me retenait tomba à terre et je pus reprendre le contrôle de mes membres. La fatigue m'envahit comme la fois où mon pouvoir du feu venait de se révéler. Tous me regardaient avec de la surprise dans les yeux. Beaucoup de gens que je connaissais s'emblaient totalement ébranlé. Les autres Gardiens accoururent, Zu y compris. Celui-ci n'en croyait pas ses yeux ça se voyait très bien. J'eus une petit impression de déjà vu. La voix de la surveillante me paru très loin quand elle cria à mon ami de tirer. Il ne le fit pas. Les décharges que contenaient son fusil pouvait me tuer d'un seul coup, il le savait très bien. De toute façon, il n'en n'eu pas à le faire. Je tomba inconsciente d'un seul coup, et seule sa rapidité légendaire (eh oui, sa capacité à qui il devait sa présence là ) me permis de ne pas de fracasser la tête sur le sol en ciment blanc.
La décision
Je me réveilla grâce à la lumière toujours aussi froide des néons de l'infirmerie. La couverture était encore plus rugeuse que celle de mon lit habituel, plus confortable. Je me sentais très faible, et je ne possédais pas encore d'aucune notion du temps qu'il y avait passé depuis l'événement si étrange qui c'était passé avant que je perde suibitement et violament connaissance. Était-ce un nouveau pouvoir? J'avais entendu dire que les humains en possédaient deux. Qui sait? Mais supposer ne servait absolument à rien. De plus, je n'osa pplus bouger car un groupe de scientifique, plus la femme que j'avais connu dans l'hélicoptère cinq ans plus tôt et le dirigeant du centre de recherche. Ce dernier finalement la parole d'un voix basse que je suivi quand même. Je tendis discrètement l'oreille.
" - Cette jeune fille est rendue bien trop puissante pour la garder ici. Si elle apprend à se servir de sa maîtrise de l'énergie, nous ne valons pas mieux que mort. Pourtant, il serait idiot de la tuer, C'est la première qui a ce pouvoir. Nous devrions l'observer très minutieusement.C'est pourquoi j'ai trouvé un petit pensionnat qui la gardera. Il ne faudra que lui mettre un émetteur sous la peau et nous la tiendrons. Ha ha ha! Quelques fois, je me surprend moi même.
-Et comment s'appelle-t-elle, cette superbe dont vous parlez? Je n'ai jamais entendu mentionner l'existence d'un tel bâtiment...
-La Mysterious Academy "
Famille:Une soeur vampire nommée Kily, qui a tué ses parents dans un exès de jalousie. Déteste Kasha... Et vice-versa.
Deux parents, assasinés par leur fille Kily.
Zu, que Kasha considère comme son frère malgré le fait qu'ils n'ont pas de lien de sang.
Pouvoir:Maîtrise du feu (assez bon contrôle)
Maîtrise de l'énergie (ne le contrôle pas du tout; survient dans les moments de crise*)
* Crise: Éveil de la maîtrise de l'énergie dû à des situations dangereuses ou à l'exposition de trop grandes émotions diverses. Dans les deux cas, Kasha n'est plus trop consciente de ce qu'elle fait, et est terriblement faible après.
Quelques précisions à tenir compte:Kasha est malgré tout un sujet du centre de recherche [no. 4092], et doit se conformer à plusieurs règles hormis celle de l'Academy. Elle possède un implant sous sa peau qui permet de rapidement la retracer si la folle idée de s'enfuir lui passait par la tête, et elle est surveillée avec une très grande attention par les scientifiques. Elle a l'interdiction d'apprendre à se servir de sa maîtrise de l'énergie.
Autres:Temps sur le forum: 7 / 10
La plupart du temps, je ne pourrais poster que la fin de semaine, étant donné mon horaire ultra-chargé... -_-''
Niveau de RP: Moyen, bien que c'est à vous de juger...
![Kasha [ Sujet no. 4092 ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif){kind=icon}
Mer 11 Nov - 2:58
